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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 19:52

APPASSIONATA

 

J’ai tout un clavier dans la tête

Une harmonie d’étoiles filantes

Dedans mon  âme une tempête

Au bout des lèvres une amante

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ta bouche est un navire de laine qui m’habille

Chaque baiser de toi un vêtement de chair

Et dans ta chevelure j’ai trouvé une mer

Où plonger à loisir mes doigts pris de vertige

 

J’ai longtemps navigué sur ta courbe marine

Caressé ta peau mate vibrante de frissons

Tout contre toi Beauté allongé j’imagine

De nos corps exaltés la divine chanson

 

Tout contre toi Beauté je compose apaisé

La divine chanson des cœurs à l’unisson

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous les paupières de l’horizon

Flottent nos rêves.

 

Et tes doux pas se posent

Au bord des vagues,

Venues danser à mes lèvres.

 

Les algues chantent

Il fait soleil.

 

Caressée par la soie du vent

Frémit la chair des coquillages.

 

Et sur le sable de la plage,

Sortis de l’eau,

S’ébrouent nos corps

Coquelicots.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La barque de tes yeux

A chaviré mon cœur.

Entre le ciel

Et ton visage

Je flotte dans ta chevelure

Comme au bout d’une branche

Un songe dans sa fleur.

 

Une voile s’approche

Rose de frissons neufs

 Murmure ton doux nom

De chair et de tendresse.

 

Eaux mêlées de ma voix

Breuvages de nos rires

Je savoure ton miel

Aux rayons du couchant.

 

Sur le sel de ma peau

Tu as posé tes mains

Et nos corps ont chanté

De belles harmonies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’herbe de tes lèvres

Je me suis allongé

Tout près de toi

A combler la distance

Dans ce jardin

D’invraisemblables couleurs

Je t’ai trouvée

Murmurant aux hirondelles :

« Aime sans savoir pourquoi tu aimes,

Sois toi-même ton repos,

Chaque mot écrit un autre mot. »

Quand je me suis relevé

Mes vertèbres n’avaient plus peur

Les herbes ruisselaient de joie

Ta bouche a caressé ma main

Et dans la sève de ton sourire

Je t’ai rejoint.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rêvant de doux voyages

Les gants bleus de la nuit

Ont caressé nos lèvres

Nous sommes endormis sur le sable

La barque de ton ventre

Flotte contre mon cœur

 

Affamés de douceur

Les chevaux de la mer

Cous tendus

Croquent des grappes d’astres

Aux dernières lueurs

 

Le poisson lune

Soupire après la voile

Il neige sur ton corps

Des écailles de fleurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se promène

dans ton regard

cette solitude

qui jette ses pétales

dans le fleuve du jour

 

Toutes les branches

Peuvent fleurir

Il fait si doux

dans ton sourire

 

Il existe toujours en toi

un printemps

plus haut que l’horizon

 

 

 

 

 

Yann Venner 21 janvier 2019

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